Je viens à peine de fiir la suite, bon ce n'est pas le best, rien n'est jamais le best mais j'ai fait ce que j'ai put en l'espace de quelques heures. Alors medames, Messieurs !! En avant première, le chapitre II de Rêve d'un homme.
Rêve d’un homme
Chapitre II
Les heures passèrent et Patrick se réveilla. Mais Patrick ou Eron ? Quel était son vrai prénom ? Il ne le savait lui même. Une porte s’ouvrit, les gonds grincèrent. Une calvacade se fit entendre, le bruit s’approchait. Un jeune apparut au détour d’un couloir. Habillé en Jean avec un T-shirt légèrement déchiré, il interpella notre homme blond encore assis au bord du lit.
« Lève toi et prends les armes avec nous !!! Notre cité est en guerre. La guerre s’est rapprochée de notre petit coin de paradis. Le maire à décider qu’on prendrait les armes pour nous défendre. Il a partagé les volontaires en groupe de quinze puis à nommer au tirage au sort un chef par groupe qui aurait entre 25 et 40 ans. »Notre jeune homme, sourit. Ce petit brun avait une tête se rapprochant du rat mais il avait l’air gentil.
« Tu as été désigné !!! Tu es chef de mon groupe ! Je suis heureux qu’on soit ensemble mon ami. »Il s’approcha pour lui aire une accolade mais Patrick recula, légèrement dégoûté et étonné. Cela calma d’un seul coup les yeux verts qui se cachaient sous les cheveux bruns. Il reprit un air sérieux et lui tendit une arme qui datait d’un bon moment. Et oui… Ce village si paisible n’avait vu de guerre il y a si longtemps qu’il n’était pas équipé en armement de dernière catégorie. Un vieux tromblon. Voilà tout ce dont il disposait. Les yeux verts répondant au nom de Sylvain reculèrent vers la porte.
« Prépare toi, nos ennemis approchent. Et ils sont dangereux… »Dans tout ce flot de nouvelles, il avait mal à la tête. Mais qui était ses ennemis ? Il posa donc la question à son …ami… disait il, Sylvain.
Il lui sortit un air dégoûté mais tout gardant une once de pitié :
« Ce sont des bêtes tout droit sorti de l’enfer. »Il fit
le signe de la croix en prononçant ses mots.
« Elles… Elles… Elles volent !!! Et sont équipés d’armes venues tout droit de l’enfer. Elles crachent les flammes du diable ! »Il refit le signe de la croix. Apparemment c’était un croyant pratiquant et très porter sur ce qu’on appelle religion en ce bas monde. Un grand homme avait dit une fois : Pour que le monde vous suive, il faut lui donner une chose en quoi croire. Si cette chose n’existe pas sur Terre, alors donnez lui un air divin et les peuples vous suivront jusqu’aux portes de l’Enfer. Ils mourront pour vous, en croyant mourir pour leur foi. Tout n’était que manipulation en ce bas monde et les hommes qui avaient le plus abusé de la crédulité des autres, était souvent les pires d’entre eux. Le plus grand ennemi de l’homme, vous savez qui sait ? C’est l’homme lui même mais seuls les plus intelligents comprendront cela. Patrick se leva et mit une main sur l ‘épaule de Sylvain.
« Calme toi. Voilà… C’est bien. »Sylvain se calma et se serra contre notre homme encore torse nu.
« J’ai peur. »
Le jeune homme avait tout l’air d’une fillette, il pleurait et… sentant quelque chose d’humide au niveau de ses entrejambes et s’éloigna brusquement des yeux verts en larmes. Il s’était pissé dessus !!! La chochotte ! Il le dégoûtait !
« Va te changer et reprends tes esprits !!! En guerre les faibles sont fusillés en exemple ! Ressaisis toi, sois fort pour montrer aux autres que même dans les pires moments tu es courageux et tu réponds présent. »Il l’attrapa par les épaules, lui fit faire un demi tour et lui botta le train pour qu’il parte.
Le grand homme en blond se mit un T-shirt sans manche, laissant dépasser ses biceps, triceps et tout le reste. C’était un homme costaud, comme on en faisait plus, du moins dans ses rêves. La seule chose qui le différenciait des autres habitants du village c’était sa cervelle très développée. C’était le cerveau. Il sortit à l’air libre et prit une grande goulée d’air frais puis il regarda tout autour de lui.
Il était sorti d’une grande maison située sur la place du village. Appuyé sur la fontaine ou aux alentours, la quinzaine d’hommes et femmes à ses ordres. Il les compta et en trouva quatorze. Normal, le dernier se changeait à cause de… Bah !!! N’en parlons plus. Quel déshonneur.
Justement il arriva. Ils se tournaient tous les pouces, le moral au plus bas. Mais Patrick savait parler aux troupes et leur redonner espoir en leur fournissant un but pour assouvir leur foi. Alors, il se mit à parler :
« Vous êtes tous là. Volontaires ! La crème du village comme dirait notre pâtissière. »Il les fit rire. Il faut savoir que le rire est le propre de l’homme. Cela remontait plus vite le moral que n’importe quoi car déjà, ils avaient oubliés momentanément leurs situations. Un grand bien pour commencer.
« Oui ! Nous sommes là parce que nous le voulons. Un ennemi approche et nous nous devons de protéger ceux qui nous sont cher et notre petit coin de paradis ! Le désirez vous du plus profond de votre être ?! Le ressentez vous au fond de vos tripes ?! »Ils se levèrent tous, mus par un sentiment d’invincibilité.
« Oui, nous le voulons ! »Et voilà, un but leur avait été donné, tout avait été dit, ils étaient prêts à le suivre maintenant. Son discours avait été suffisamment convaincant pour tous les convaincre. Ils étaient tous là, armés avec ce qu’ils avaient trouvés… Ils n’allaient pas aller bien loin avec si peu… mais il fallait faire avec.
« Pressons nous de nous trouver un abri. Nous allons leur tendre une embuscade. »Une idée comme ça lui disait que c’était la voie à suivre. Que ça serait la seule chose à marcher avec ce type d’ennemis, invulnérables en hauteur. Il fallait les obliger à descendre en basse altitude. Ils acquiescèrent tous et le suivirent dans une baraque à moitié en ruine à la sortie du village. L’instant décisif allait se dérouler ici. Une grande histoire pouvait prendre de l’ampleur si leur coup d’état réussissait même si on pourrait dire plutôt un coup d’éclat.
Maintenant ils leurs fallaient attendre que le poisson s’approche assez pour qu’il voit l’appat. Mais quel serait l’appât… Une personne, c’était ce qu’il fallait mais il ne pouvait y aller lui même sinon ils perdraient leur chef. Il fallait un volontaire. Patrick toussa pour attirer l’attention.
« Hum, hum !!! Pour réaliser mon plan, il faudrait que une personne de noble cœur se porte volontaire pour attirer ici un de ces … monstres… Il faut savoir que je ne peux, hélas, garantir qu’il survivra à cela. C’est un test que nous effectuons, donc il y a des risques. C’est du quitte ou double. »Beaucoup d’émissions à jeux d’argent et dans plusieurs casinos ce terme était très utilisé. Cela signifiait qu’on risquait de tout perdre en continuant mais que si ça marchait on gagnait encore plus. Tous levèrent la main, il ne se savait pas entourer d’un groupe si courageux. Il les encouragea à sa manière.
« Je ne vous savais pas aussi courageux. Vous pouvez être fier de vous et vos parents peuvent l’être encore plus. Vous en voulez, vous êtes des battants, ou des battantes pour les mesdames. »Patrick fit une révérence comique et tous explosèrent de rire. La partie était lancée. Il leur restait plus qu’à faire avancer leur pion. Il désigna un homme dans les quarante ans, autant garder les jeunes en dernier recours.
« Tu iras attirer un de ses montres en basse altitude dans cette impasse. »Il lui désigna l’impasse en face de lui. L’impasse des Anges, quel joli nom pour tuer des monstres venus de l’enfer comme qui dirait. Le plus vieil homme du groupe y alla et on ne du guère attendre plus de dix minutes avant d’entendre un bruissement d’ailes. Il arrivait, tout le monde avait peur, un silence de mort se fit. Le voilà ! On pouvait maintenant l’apercevoir, Patrick fit un signe pour que son groupe braque leurs armes au niveau de l’impasse. Le monstre ressemblant à un ange tira sur l’appât qui se jeta vers la porte déjà à moitié défoncée. Tout le groupe tira, un énorme vacarme fracassa le silence du ciel. Il tomba. Malgré leurs apparences d’anges, ils n’étaient pas pour le moins immortels. L’informaticien se dirigea vers la porte, l’homme de quarante ans était mort, brûlé, n’ayant pu éviter une sorte de boule qui brûlait tout, même la pierre grésillait encore. Il fit le signe de la croix suivit par tous ceux qui étaient encore en vie. Ils n’étaient plus que quatorze. Un pion était mort de chaque côté. Une grande partie d’échec venait de commencer.
Il alla ramasser l’arme de l’ange, ainsi les nommeraient ils pour se moquer de leurs ressemblances avec ce que tout peuple avait jugé bon. Quelle analogie que cela. Une grande bataille venait de commencer. Mais qui allait être échec et mat le premier ? Nul ne le savait, pas même les dieux, si ils existent…
Patrick reprit ses esprits, ses yeux blonds reflétèrent le soleil mais on aurait dit qu’il reflétait son courage et sa volonté. Tous le regardèrent, à l’écoute de ses moindres souhaits. C’était devenu un manipulateur. Mais tournerait il comme ceux de l’histoire, il ne le savait lui même. D’ailleurs il ne savait pas grand chose si ce n’est que c’était l’heure de se reposer. Une longue journée les attendait demain. Il se cala dans un coin et tous firent de même. Une nuit sans rêves pouvait débuter…