Célia, Le Jour ou La Magie s'éveilla
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Célia, Le Jour ou La Magie s'éveilla

Et si un jour La Magie déferlait sur le monde que nous connaissons..?
 
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 "Papillons" et "Comptes de fée"

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2 participants
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Fantôme Diamond
Magicien Réciteur
Fantôme Diamond


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Date d'inscription : 22/04/2006

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MessageSujet: "Papillons" et "Comptes de fée"   "Papillons" et "Comptes de fée" EmptyDim 14 Mai - 22:19

Compte de fée

C'était pas un conte de fée. Un compte à rendre, une histoire de gros sous. Un joli compte, avec une morale à la fin. Jsais pas, jmamuse, je trip sur les des mots qui n'ont pas de sens. Des trucs à base de flap, de flops, de ratages et de tartes à la crème. Des trucs sans rapports et sans logiques, des trucs bizarres qui ne veulent rien dire. Des pti bouts de phrase qui se baladent aux fils des courants d'air, zoum, qui s'envolent par la fenêtre sans logique. Porté par le vents, ils voyagent, vont loin, dépassent l'Equateur. Mots qui résonnent comme un parfum de lointain, comme une odeur d'inconnue. Mots doués d'une vie propre, mots qui jouent comme des fées malicieuses. Des fées riches, des fées économes, comptes de fée. Mise en abyme, insondable, profondeur, blagues pas drôle, humour noir. Des ptis oiseaux tout roses qui volent dans un ciel azur, image de conte de fée, ou de compte, je sais plus trop maintenant. Une bouteille dans la main, et en avant le navire, pirates en partance pour le nouveau monde. Île de la Tortue, légendes des mers, le Léviathan, et le Hollandais volant. Cloué au sol comme un avion de papier dont les ailes auraient brûlées en s'approchant du soleil. Ptete qu'il a rencontré Icare. Crétin de gars, il voulait être un ange. S'envole et pouf ! Rajoute ça à la liste, ptite fée, dans tes comptes scrupuleux.
Ya une princesse dans ma chambre. Elle est fantôme, elle est mystère, elle est disparition. Jsais pas si c'est moi qui y croit ou si c'est une image qui passe dans mes yeux. Image qui montent les larmes. Les larmes dans mes yeux, jcroyais que ça n'arriverait jamais. Tu parles, des délires d'écrivain de carnaval qui se balade sur des feuilles, des caractères qui apparaissent et disparaissent sur un écran tout froid, impersonnel.
Tiens, je faits des vers
Rimes imaginaires
Dédié à un ange, plutôt à une fée
Elle me dit s'appeler Debbie, papillon cramé
Moi jlui réponds Mez, Saphir, archange gelé
Dans un cœur disons asséché
Un rire qui passe, comme l'odeur de l'encens
L'odeur qui se balance entre les brisants
Elle aime la mer ?
Jcrois que j'en sais rien
Jmen fout
Laisse tomber les vers
Interlude
Interlune d'un soir de Mai
4h du mat, avec une bonne musique dans les oreilles, jconnais pas le groupe, même si ça devrait pas tarder. Ya la princesse qui me regarde, avec son pti sourire de fée. Elle fait les comptes, les balles perdues et celles qui vont droit au cœur, plus dans le miens que dans le sien je pense. En fait, l'amour, c'est comme un duel, on lâche nos projectiles et ensuite on voit qui c'est qui tiens le plus longtemps. On dirait bien que c'est elle. Des conneries, celui qui dit que les hommes sont les plus solides. Ou alors jme suis pas fait comprendre. Mais bon, Héraclès m'appelle sur mon protable pour me dire qu'on a retrouvé Icare. A la terrasse d'un café, tranquille pépère, en compagnie de du capitaine du Hollandais Volant, du papillon cramé et des ptis bouts de papier avec les mots écrits dessus. Apparemment, ce crétin d'homme-oiseau est complètement plein. Pas bon pour les crétois, la vodka, trop habitué à l'huile d'olive. Dédale va gueuler, ça va faire rire le Minotaure. Tu parles, il peut rire cui-là, s'il est coincé dans ce foutu labyrinthe, c'est parce qu'il refilait de la came à des nains de 3 ans, shooté à mort le peuple des mines. Tu m'étonne qu'on l'ai enfermé. La fée, fait une nouvelle colonne tiens, rajoute deux ou trois chiffres, histoire de mettre tes comptes de fée à jour. Fée mathématicienne, la fée intello avec ses ptites lunettes carrée, ptete la cousine de Debbie. Nan, ces deux-là, elles peuvent pas se saquer, tu m'étonne. Quand l'une est dépressive, l'autre est heureuse, et elles bossent pas en même temps. Tu crois que jme fait chier là, à les regarder se prendre la tête. Jcrois que dehors, la neige commence à tomber. Rouge de sang, pluie d'hémoglobine morne, la molécule se fout bien du reste, le sang vient de perdre son cœur. Il paraît qu'elle a retrouvé son mec avec des plaquettes en portes-jarretelles. Tu m'étonne qu'elle soit triste. Mais bon, jvai pas aller m'amuser à aller rassurer un globule rouge. Jsuis pas médecin, pas psychologue, pas compatissant, pas antipathique, pas trop humain je penses.
Je ne penses plus. La musique à changée, et mon poème aussi. Si on peut appeler poème cet enchaînements de mots aux accents symétriques, avec un pti rire en arrière plan, le dernier sursaut avant l'étreinte finale. Pas avec la fée, plus avec la grande dame, celle qui commande. Non pas qui je sois genre SM ou soumis, plus fataliste. Tu vois la grande dame en noir, avec son sourire et sa lame nue. Jla verrait bien nue cette dame, ou en robe de mariée. Ca serait marrant non ? Et la Mort retrouve son mec en compagnie d'une globule rouge. Au procès, l'avocat est une légende grec, le juge un papillon, les jurés sont des minotaures, des oiseaux, des bouts de papiers, des types antipathiques et des flocons de neige teintés en violet. Et la greffière, c'est une fée maléfique venue tout droit de bois profonds, qui s'amuse en riant à rajouter une ligne de chiffres. Comme moi je rajoute quelques caractères sur un pc poussif, ça m'amuse de jouer avec la ménagerie. La fée lâche un dernier rire, un gros soupir d'envie de se tuer, puis referme le livre. Le livre de compte, ou serais-ce le livre de conte ? par contre, notre futur, c'est pas heureux et les gosses...

Papillons

Un rêve d'ombre, un rêve papillon. Des milliers de papillons azurs, pourpres, noirs, dorés. Des papillons qui rient, des rires plus coupant que la lame de la Faucheuse. Des rires qui courent sur les vies humaines. Des vies humaines qui ploient sous le joug de la folie, de la démence, de l'horreur. Des papillons sanglants, au rire cruel, carnassier détaché, ironique. Les papillons qui se moquent bien de l'humanité, car ils ne sont que des papillons. Un papillon. Un flamme... Un papillon ?
Une rose. Rose écarlate, divine, sourire de l'ambre. Des roses sur la neige, alignées comme une armée en marche, alignée comme un armée de sicaires brûlant d'envie de meurtre, des roses rouge sang, plongée dans l'imaginaire fou d'un être déchiré en deux par l'idée qu'un jour ça puisse s'arrêter. Attiré par ce qu'enfin ça s'arrête, qu'enfin le calvaire se finisse, qu'enfin le masque tombe et la porte s'ouvre.
Lame. Coupe. Déchire, tue, tranche. Combat pour ta vie, geste après geste, parade puis riposte, danse macabre avec une adversaire bien trop puissante mais combat infini. Combat sans temps mort. Les deux lames virevoltent comme des insectes aux ailes comme des larmes dans la tempêtes. Les larmes d'un homme perdu, déchiré lui aussi. Des insectes aux ailles immenses. Seraient-ce encore eux ?
La Tour s'élève, grande et ombre, infranchissable. Elle est gouffre, elle est falaise, elle est tout et rien à la fois. Elle représente l'horreur et l'espoir , les deux à la fois, captivé par un spectacle dont la beauté fait frémir. Beauté impénétrable, qui ne devrait être offerte à de pauvres humains sans armure. Armure, besoin d'armure, contre ce bruit si doux, si incisif, si cruel ? un bruit pas si inconnu, un bruit presque familier depuis le temps. Un rire... le rire...
Apparaît un chat. Ses côtes sont à nue, il a une auréole étrange sur la tête. Je lui dit Mez, il me répond Cassiel. Tiré d'un livre, sortit des pages, comme un nageur étouffant, étouffé par l'effort qu'il a tenté d'accomplir. Un chat étouffé par l'effort de vivre au-delà de son support. Au-delà des mots froids et impersonnels de la page blanche imprimé des milliers de fois, sa personnalité dilué par la copie multiplié.
Et encore, ce n'est rien comparé à la nouvelle invité. Une jeune fille, adolescente en crise, comme toujours. Un bédo à la main, les cheveux blonds en bataille, on devine qu'autrefois ils étaient impeccablement lissés. Sa petite robe est en lambeaux, raccourcie à la main pour mieux marcher, ainsi que des choses moins avouables en compagnie des roses si sensibles et perverses. Elle me dit tout de go qu'elle a passée sa vie sur les traces d'un crétin de lapin dont le blanc s'est depuis longtemps estompé sous la poussière de la route. Et maintenant qu'elle a killé le lapin plus très blanc, elle sait plus trop où elle en est, la pauvre Alice. Alors elle fume, elle bois, elle profite de la vie en attendant la prochaine créature. Elle rage car elle aussi, et bien plus, est victime de son impersonnalité. Elle aussi entend le rire malsain qui la poursuit, tout le temps, sans lui laisser de répit. Un autre vient après.
Lui non plus ne connaît pas le répit. Par vengeance, il a tué. Pour cela il est puni, même dans le noir le plus profond, cet œil le regard, et il le voit, ouvert pour toujours devant lui, cet œil maléfique, ensanglanté, immense, plus grand que les galaxies, juste devant lui.
Une ménagerie sans fin accompagne le bal. On y voit la Camarde dans sa belle robe de mariée, son mari avec son amante globule, une légende grec ou deux, qui rigolent de leur dernière cuite, des bouts de papiers. Et des papillons, funestes nouvelles. Juchés sur des roses hémoglobines, des sicaires de pourpre, ils observent comme de malsains vautours ambrés, des ombres mouvantes parmi les ténèbres peu obscures, des représentations imagées de la Mort qui n'a vraiment pas besoin de cela, telle qu'elle est radieuse dans sa robe. Papillon témoins du mariage de la Mort avec un être banal, on se demande pourquoi.
Une musique étrange résonne encore à mes oreilles, pauvre conteur affligé d'un certain manque de style. Il s'agit de la révolte, de la haine, du bruit d'une race qui veut changer. Humains qui hurlent leur colère de ne pas exister en semant la destruction à grande échelle. Humain bien moins que les chenilles rampantes, bien moins que cette araignées mourante. Humains pétris de douleur, race humaine qui s'autodétruit à défaut de s'être auto-créée, pour au moins avoir le privilège de faire quelque chose d'elle-même. La race humaine qui s'amuse à mourir, qui joue au jeu ou personne ne gagne, sauf ceux qui reviennent. Un gagnant par religion, environ, selon les croyances diverses. Moi je crois que les gagnants sont ceux qui y sont restés, car ils n'ont pas de regrets. Pas de regrets, tristesse, rame, sanglot dans la voix et les gestes. Sous l'œil malsain du papillon de douleur, aux ailes enveloppées de carmin, qui rode tout autour, tel un chacal affamé qui attends que la proie tombe, s'affaisse, puis meure dans un soubresaut. Alors c'est la curée pour les insectes qui répandent le mal, ils arrachent la carcasse au sol de terre battue, ou pas, et éparpillent la tristesse aux quatre coins du monde. L'un des morceaux vient se ficher dans le cœur d'un amoureux transis, l'autre dans celui d'un père qui ne reverra jamais son enfant mort dans la voiture, encore un qui va chez un autre enfant, qui a vu de ses propres yeux vu ses parents s'entretuer à la main, la rage au cœur provoqué par le papillon de la démence. Un missile qui tombe dans un chambre, le corps d'une fillette de trois ans qui explose en morceaux épars, et là rit le papillon de la destruction. Puis retentit l'appel, comme un rire qui couvre tout les autres. Alors les fabuleux et horribles créatures se tournent vers l'Ouest, ou peut-être est-ce l'Est, pour le peu que ça change. Ils se lancent à pleine vitesse, déchirant le cosmos. Sur leur passage, ils ne laissent que dégoût, tristesse encore une fois, Mort, elle a l'habitude maintenant, haine, la routine, enfin leur boulot quoi. Enfin ils arrivent devant de papillon du chaos. Son chant est difforme, tout autant que son être courbé en deux par le mal, créature maléfique au regard d'ange malin.

Les papillons qui rient, pleurent de rire, et meurt le monde.
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Fantôme Diamond
Magicien Réciteur
Fantôme Diamond


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MessageSujet: Re: "Papillons" et "Comptes de fée"   "Papillons" et "Comptes de fée" EmptyDim 14 Mai - 22:33

Lèvres scelléesversion d'essai

Pressé contre ton corps, mon amour
Cette lumière divine me semble si douce
Union sacrée indéfectible
Qui consume nos deux êtres

Tes yeux comme deux océans
Reflètent les gemmes incandescente de la passion
Nos corps entremélés, déchirés, liés
Chantent leur passion et leur haine

La Camarde pourrait me voler
Les cieux pourraient se refermer
Je suis avec toi

Je t'aime, mon amour, en cet instant si précis
Cette abolition du temps, cette fin du monde
Fraction d'éternité perdue au milieu de l'abysse
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Shotaro
Admin
Shotaro


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Date d'inscription : 15/03/2006

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MessageSujet: Re: "Papillons" et "Comptes de fée"   "Papillons" et "Comptes de fée" EmptyJeu 18 Mai - 1:38

Arf! Désolé du retard, ca fait plusieurs fois que je me dis qu'il faut que je vienne dire un mot sur tes ecrits et quand j'oublie pas, je n'ai pas le temps et quand j'ai le temps j'ai pas l'inspiration de répondre ou tout simplement pas le courage etc...

Alors je dois t'avouer que je suis surpris. Oui surpris car ça ne raconte pas véritablement une histoire (enfin comme un récit classique j'veux dire), non ce sont des réflexions, des sentiments, des dérives poétiques. Alors d'habitude ce ne sont pas mes lectures, mais je dois avouer que je me suis laissé emporter. C'est sympa, frais, direct et ça me plait bien. Même si ça part dans tous les sens au long d'un cheminement de pensée, l'écriture elle reste simple et du coup on suit bien ces pensées, on n'est pas perdu au milieux de formules compliquées et autres lobscure licenses poétiques.

Bref! C'est franchement pas mal, enfin j'ai bien aimé te lire en tout cas Tic!
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