Célia, Le Jour ou La Magie s'éveilla Et si un jour La Magie déferlait sur le monde que nous connaissons..? |
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| [France, biarritz, cote basque] Premier indice. | |
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Reney Surivant Débutant
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 14/07/2006
| Sujet: [France, biarritz, cote basque] Premier indice. Ven 14 Juil - 21:22 | |
| « Que comptes tu faire ? Tu as laisser la brigade seule et tu te lance comme ça a l’aveuglette pour retrouver un homme qui a disparu depuis presque dix ans.
- Que veux tu… Cette histoire va me hanter jusqu'à la fin de mes jours si je ne la résoud pas, et plus vire sera le mieux.
- Des fois, il faut laisser le passé la ou il est ! »
Les deux hommes étaient assis sur deux chaises blanches. Devant eux se trouvait un petite table qu’on tout les bar des grandes villes bourgeoises et touristiques. La grande plage, bondée, s’étalait devant leurs yeux et la mer, agité, faisait le bonheur des surfeurs venus pour l’occasion. Des banderoles flottaient au coin du pare vent et on pouvait y lire : « Cette compétition est interdite aux magiciens… ». Même le sport s’y met. Une belle et jeune serveuse se planta devant eux avec un air de débutante débordée…
« Puis je prendre votre choix s’il vous plait messieurs…
- Ce sera une bière pour moi, et… ? Reney se tourna vers son General en déplacement depuis le camp de Tours. - La même chose….
- Donc deux bières… »
La jeune femme s’en alla comme elle fut venue et disparue dans l’ombre du bar.
« Tu sais, mon général, ce n’était pas vraiment le peine de te donner du mal pour venir me voir. Tu dois avoir d’autres obligations.
- N’est-il pas normal que je vienne voir si le meilleur élément de notre régiment s’est bien installé ? »
Une légère brise se leva, s’engouffrant dans les drapeaux, les banderoles et les cheveux des vacanciers. Biarritz, reconnue capitale du surf européenne, s’était aussi faite remarquée par ses résidents. Ces derniers pensaient qu’il était bien vu et huppé de dénigrer les magiciens. Mais on remarquait des fois, que certain d’entre eux, et souvent les hauts placés, possédaient quelques dons. Les dons, une manière un peu plus distinguée de dire des pouvoirs. En effet, ce mot la, ils le connaissaient déjà bien. La commune se vantait de faire le bien de ses résidents, mais et surtout, faisait le bien des comptes en banque des élus.
" Etes vous sérieusement venu pour voir si je m’étais bien installé ? Je n’y crois pas vraiment, même si vous dites que je suis le meilleur. Il suffisait de m’appeler.
- Et comment aurais-je pu vous donner cela alors ?
Le général Villard était un homme mur et réfléchit, il avait toujours une bonne raison de se déplacer et il venait de le prouver encore une fois. Il sortit une enveloppe de sa poche intérieure et la déposa devant Reney.
- Dedans vous aurez une réponse… Mais beaucoup de questions… »
La serveuse réapparut de l’ombre et déposa les deux bières devant les deux hommes puis chercha en trifouillant sur son plateau, la note correspondante a la commande. Les verres tintaient et ce bruit désagréable finit d’irriter le général Villard. Tenez et gardez la monnaie. Il mit un billet de 10 euros sur le plateau et fit signe à la jeune et belle employée de s’en aller… Elle fut surprise de la réaction mais, avec plein de lucidité, n’osa pas contester et préféra partir vers une autre table pour continuer son service. Reney entrepris alors de boire une puis deux gorgée de cette boisson fraîche. Le liquide frétillait sur sa langue et il sentait la fraîcheur envahir sa gorge. Il pris ensuite l’enveloppe et la mis dans une de ses poches. Il fixait =, en contrebas, un enfant, n’ayant pas plus de 7 ans, jouer avec son père qui lui apprenait a faire une passe de rugby. Il ferma les yeux et se remémora le seul vrai moment intime avec son père. Cette ronde de garde dans ce champ… Pourquoi n’avaient-ils pas vu ce tireur… ?
« Tu sais, cette histoire me tient vraiment a cœur et…
-Je sais. Le général Villard ne coupait pas les discutions mais la, il avait pris un air grave et bu sa bière d’une traite. Puis se leva. Dans ce document que je viens de te donner, tu apprendras que le tueur n’a pas été démasqué, mais il y a eut des recherches et une enquête… Tu sauras en lisant pourquoi elle est restée confidentielle à cette époque. Sur ce je dois y aller. Comme tu le disais plus tôt, les obligations ne s’oublient pas, sinon elles nous courent après. »
Il remis ses lunettes de soleil sur le nez et alla en direction de son chauffeur. En sortant de l’ombre, il mit la main en casquette pour se protéger du soleil aveuglant. Il fit un brève signe de main et le boy ouvrit la porte de l’alfa romeo noire aux vitres teintées. Quand à Reney, il finit tranquillement son verre en regardant les gens passés. Puis il se leva, sans laisser de pourboire, considérant qu’il était largement payé. Il marcha le long de la plage pour aller s’asseoir dans sa voiture. Il mis le monteur en route et désactiva le GPS+ qui ne lui servait a rien pour rentrez chez lui. Il pris la route et en une demi heure fut rentré. Il ouvrit la porte et alla s'asseoir sur la chaise de son bureau. Il n’avait pas enlevé ses chaussures au cas ou il devait partir tout de suite. Il ouvrit l’enveloppe avec son coupe-papier cuivré et sortit deux feuilles bien pliées. La première était un mot du général Villard. Elle était écrite en noir et manuscrite.
« Mon cher Surivant, La raison principal de la confidentialité de l’enquête dont je t’ai préalablement parlé est la recrudescence de magiciens à cette époque. On en découvrait de nouveaux tous les jours et l’attenta avait déclanché un guerre interne a la sécurité nationale. Comment arrêter des gens qui sont capable de disparaître ou de voler ? Cet état de fait nous a conduit à déclarer le secret défense sur toutes les affaires touchant à des magiciens, qu’ils soient présumés coupables, ou victimes. Ainsi, l’enquête qui a été conduit par un des hommes de la police avait pour conclusion ce que tu as trouvé en plus de ce mot dans la lettre… Voila ton premier indice et je te tiens au courant si je trouve plus d’informations a ce sujet. Mais ne compte pas trop sur moi, le temps n’est pas ce que j’ai le plus et les verrous du secret défense son difficiles a ouvrir… Bonne chance. General Villard. »
Perplexe et surpris, il se rendez compte que ce document répondait a une de ses principales questions : comment n’avait on pas pu voir ce tireur durant la ronde… Il posa le mot et pris l’autre document. Il était partiellement recouvert de bout de scellés et de phrase noircies pour que l’on ne puisse pas les lire. Seule la conclusion de l’enquête était lisible mais elle n’en disait pas plus sur la nature du pouvoir… Brève et simple, elle disait : « Affaire reclassé, tireur présumé magicien, confier le rapport aux autorités compétentes a paris. »
Il rangea tout ça dans un tiroir de son bureau et se leva. Le dossier était à Paris… Il irait à paris, mais pas tout de suite… Il devait chercher une chose auparavant… | |
| | | Reney Surivant Débutant
Nombre de messages : 14 Age : 37 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 14/07/2006
| Sujet: Re: [France, biarritz, cote basque] Premier indice. Sam 15 Juil - 1:28 | |
| Sur la terrasse de sa villa, Reney tapotait sur les touches de son téléphone portable. Les touches noires contenaient des caractères et des chiffres fluorescents pour permettre de les distingués par rapport au fond noir du téléphone lui-même. L’encrant était d’un bleu pale et affichait un chargement, ou plutôt un téléchargement. Le soleil tapait encore très fort mais il commençait tout de même à faiblir. Vêtu d’une paire de lunette et d’un pantalon blanc, Reney se sentait bien. Il regardait la ville au loin, et s’amusait à voir comment il n’y a que les villes du littoral pour ressembler a ça. Une ville normale, coupée net par un bord de mer. Comme si un coup de couteau avait dessiné cette limite. Il se mis a fabulé dans sa tête tout en regardant les nuages, si peu nombreux. Un bip se fit entendre et Reney redressa la tête d’un coup. Il tapota encore un peu sur les touches puis fit un sourire.
**Ca y est…**
Il mis le portable a l’oreille et dit d’une voix calme et posée…
« Armurerie »
Un instant se passa et il n’entendait rien, puis un grésillement continu sortait du haut parleur du portable. Le vent faisait frémir les feuilles qui commençaient à rougir, roussie par le soleil. Elles se balançaient doucement comme un feu de bois géant. Les bip continus associés à un appel se firent entendrent au bout de quelques secondes… Une voix rocailleuse, détruite par la cigarette répondit…
« Oui c’est moi. Je t’appel pour... - Oui je sais. C’est pour ça que je t’appel… J’en ai besoin…
Il s’était levé et marchait autour de la maison… La lumière commençait a faiblir mais on distinguait bien encore. Il y eut une suite de « Oui » puis Reney repris la parole…
- Voila… Oui… j’ai besoin d’un Fa 180 avec compresseur anti-recul… oui a air comprimé auto rechargeable… avec aussi un viseur 10 fois 40 mètres sans laser… Oui je t’ai dis sans laser, tu sais bien que je n’en ai pas besoin… eu oui tu fait bien d’en parler…
Il s’arrêta et jeta sa tête en arrière… Il réfléchit longuement en répétant de temps en temps « attend deux minute, tu veux…. ». Puis il se remit à marcher doucement.
- Met en moi trois… Oui… C’est ça… non ce n’est pas tout, j’aurai besoin d’un eagle avec son jumeaux et 14 chargeurs… Oui voila…
Il y eut un rire qui raisonna dans cette nature de plus en plus silencieuse.
- Bien sur que non je ne vais pas en mission, mais si le général n’a pas trouver bon de t’informer, c’est qu’il a une bonne raison… Oui, on se voit demain, je viens chercher le matos… Et dis moi, c’est bien une version .rec. que tu as pour le Fa. Très bien, tout est parfait… A demain… »
Il appuya sur une touche et rangea son téléphone dans une des poches. Il rentra à l’intérieur de la villa et s’assit sur le sofa…Il regardait la maison baignée dans une lumière tamisée. Il adorait le tableau qui était accroché au mur du salon. Une œuvre contemporaine avec des traits dans tous les sens en noir et blanc. La villa était très traditionnelle mais comportait un équipement électronique, électroménager et de communication complet. L’armée ne faisait pas les choses a moitié. Mais il fallait déjà partir, pas si loin, mais partir quand même. Tant pis se disait Reney qui de toute manière n’a pas eut le temps de s’y faire… Il pris deux valises, une pour les vêtement civil, et la deuxième, plus petite, vite pour mettre la commande qu’il venait d’effectuer. Il attrapa ses papiers et ses clefs puis il sortit. Il pris soin de bien fermer la porte et entra dans sa voiture. C’était une Audi n6. Une nouvelle génération offerte elle aussi par l’armée. Il mis un CD, alluma une cigarette et mis le GPS+ en route. Direction la caserne à Tours, puis Paris…
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