[France, Oradour-sur-Glane] Le centre

18h.

Elébor arriva en courant. Quentin peut aprés. José était déjà là lui. Guillaume et Justin rigolaient. Il venait de faire pleuvoir sur les surveillants empétrés ans des filets de pêche.

Décidement, leur dons s'averaient utiles. Mais ils le ressentaient. Chacun des magiciens ressentait une migraine à trop vouloir utiliser leurs dons.

Mais l'état avait trop confiance. A vouloir maitriser tout le monde avec peu de personnel, il courait à la catastrophe...

Car, en ce Mardi aprés midi, il faisait chaud, et chacun des 743 magiciens de ce centre avait envie de se défouller.

-Quentin, pourquoi tu ne fait rien?

Camille s'adressait au jeune homme, appuyé contre une barrière.

-Parce que je n'ai rien d'efficace. Mais il y a un bus dehors. Il est ouvert et un bonhomme nous fait coucou.

Camille, surpris par cette dernière information regarda par dehors. Il y vit...

Son père.

18h 01.

Son père était dehors, dans le bus. Il souriait, bien qu'anxieux.

Un autre monsieur tenait le volant. Barbu, la veste usée, un regard froid. Cet homme était là pour accomplir quelque chose, et il ne ferait aps de pause tant qu'il ne l'aurait pas accomplie.

Du moins, c'est ce qu'en déduit Camille.

-Viens vite Camille! Toi et tes amis, venez!

Camille était bien embété. Tous les magiciens menaient un combat pour la liberté. Tous. Mais le bus qu'il voyait ne pouvait en contenir qu'une quinzaine, tout au plus.

Un espoir, queluqes instant lui fit tourner la tête vers la rue. Pas d'autre bus.

Le jeune illusionniste réfléchit quelques instants. Il regarda José, les autres, puis son esprit échaffauda une idée. Un plan qui pourrait les aider pendant quelques temps au moins.

C'était utile, mais cela allait lui faire mal... Une séparation de plus...

-José, il faut que tu reste là.

Celui-ci regarda Camille, son meilleur ami. L'incompréhention se lisait sur son visage. Son meilleur ami l'abandonnait. La peine, la tristesse, le désepoir lui fit couler quelques larmes. Lui qui croyait qu'ils partiraient tous, il s'était fait berné.

-Il faut veiller sur les autres.

Il ne dit rien, il se doutait bien que son ami essayait de lui remonter le moral, mais au fond de lui, ce n'était pas la peine. Dans quelques heures, les autorités viendraient, et Camille ne pourrait plus rien faire.

Le penseur tourna le dos à son ami, bien conscient que le mal était fait. Il regarda les profs, les élèves et les locaux. Décidemment, il ne sortirait aps aujourd'hui.

Quentin, Elebor, Guillaume, Laëtitia, Justin, et une dizaines d'autres montèrent dans le bus, à la suite de Camille.

Celui-ci se retourna, et tandis que le bus fermait ses portes, le jeune illusionniste colla son visage triste contre les vitres.

Ce n'est qu'une fois partit loin des locaux qu'il se tourna vers son père, puis l'enlaca. Autour de lui, les jeunes étaient contents.

La plaque d'immatriculation était illisible. Et c'est le bus beige que José garderait dans son souvenir.

Pour lui, ce n'était pas finit. Qu'allaient-il devenir?

12h.

José regarda autour de lui, triste. Tout le monde autour de lui commençait à être désespéré. Camille ne s'était pas montré, des profs s'étaient enfuis, mais les autoritées étaient venuent pour encercler l'édifice.

Comme José était l'ami de l'illusioniste, c'est vers lui que se tournaient tout les jeunes. Sales et fatigués, ils avaient mener un farouche combat toute la nuit.

Pour éviter de se faire enfermer, de nouveau au sein du Centre, ils s'étaient mis dehors.

La supermarché d'en face leur servait de QG. Les gens avaient fuit dés le début.

Mais maintenant, les badeaux s'approchaient, mis en confiance par le peu de bruit des combats, puis par les nombreuses autorités présentes sur les lieux.

Josés et ses nombreux amis, compagnons de guerres comme on dirait dans un autre cas, attendaient de l'aide. Une aides exterieure, quelquconque, mais une aide tout de même.

Que cela soit Camille, ou des pro-magiciens, ils s'en moquaient. Ils souhaitaient juste ne pas se faire piéger par les autoritées qui siégeaient autour du bâtiment.

Eric lui avait demander ce qu'ils allaient faire maintenant. Jeremy regarda tout autour et vu des tas de policiers encerclait un batiment qui, à l'etonnement de tous, ressemblait plus à un supermarché qu'a une mini prison.

"Tu vois ce que je vois ? Allons prendre nos renseignements. Cela serait plus prudent."

Jeremy fit un pas en avant vers un policier et s'arreta. Il se retourna vers Eric et hors de portée de voix du policier declara:

"Je prendrais bien un alibi au cas ou."

Il se tourna vers Sophie maintenant et lui demanda en souriant:

"Dis moi, ça te dirait de t amuser avec ce policier ? Je te gronderais pas par contre il faut que tu fasses exactement ce que je te dis. Il faut que tu fasses croire quand je te le dirais àce policier qu'on est nvoyé par l'etat pour resoudre leurs soucis. D'accord ?"

Jeremy attendit une reponse de Sophie avant d'oser s'engager dans la discussion avec le policier occupé apparemment à discuter avec un de ses collegues.

Sophie, à peine réveillée, se frottait les yeux lorsque son tuteur lui demanda d'aller "négotier" avec les policiers. Sophie fit une moue incertaine, un rien refrogné, et leva son regard vers celui de Jeremy. Il avait l'air .... différent de la première fois où elle l'avait vu. Faisant mine de ne pas avoir bien compris, Sophie pencha sur le côté sa jolie frimousse et embla réfléchir. "..mmmmm" souffla t-elle, avant de reposer son regard dans celui de Coudel. Que voulait-il qu'elle fasse au juste ? Qu'elle mente ? Qu'elle y aille seule ? Elle ? Une toute petite fille ? Devant ces policiers qu'elle ne connaissait même pas ?!

Sophie grimaça et tourna le dos à Jeremy. Pourquoi lui demander ÇA ?!... Il faudrait la convaincre ou oublier cette option, car la jeune fille toute à ses réflexions était curieuse mais réservé face aux événements qui se produisaient dans l'établissement. Il faudrait la convaincre d'une toute autre manière...

[Hey ho talbot ! Bien l'rebonjours. Je repars en buiseness, et en plus l'école et le boulot sont finis pour moi yeaaah je serai donc (normalement) un peu plus présent et à l'affût ^__^ ciao ciao !]

Eric observa avec attention ce que fit Sophie. Elle avait du caractère pour une petite fille et elle prenait tout ce qui se passait avec calme et sérénité. Eric se mit face à elle et se pencha vers la petite fille. Ses yeux noirs inspirant l'espace voulait percer le regard de la petite fille.

" Voyons Sophie? Pourquoi es-ce que tu ne veux pas aider Jeremy? Tu sais, on te le demande parce que nous savons que tu es une grande fille... Nous, nous sommes des adultes, enfin surtout Jeremy... Et nous avons besoin de toi pour nous aider... Tu sais faire des choses que nous ne pourrons jamais faire... "

Eric Aria posa sa main sur l'épaule de la petite fille et lui dit doucement :

« Si tu as peur d’y aller, je peux venir avec toi… A nous deux nous ferrons ce que Jeremy t’a demandé et ce sera plus simple… »

La voix d’Eric se voulait rassurante. Il ne voulait pas que la petite fille est l’impression qu’on la force à quoique ce soit et la mettre en position de supériorité et à la limite, une amitié possible avec lui pouvait sûrement permettre à la petite fille de se sentir plus à l’aise dans ce groupe…

Tient, une voix. Sophie l'écoute, mais ne comprend pas exactement le sens. Qu'est-ce qu'ils veulent enfin !? Elle n'est pas leur animal domestique, elle ne leur doit rien et puis bon, voilà. Gna ! Tient, un regard. Sophie l'observe du coin de l'oeil, mais bouffie d'orgueil se met dos à celui-ci. Comme ça au moins, il n'y aura pas de Jeremy Coudel pour lui reprocher quoi que ce soit. Tsah ! Voilà ! Bien fait pour lui. Bien fait pour eux ! S'ils prenaient le temps de bien la traîter, elle ne serait pas de si mauvaise humeur et accepterait surement de les aider. Pourquoi mais pourquoi diable s'évertuait-on à lui refuser ce qu'elle voulait tant ?!

Tient, une main. Sophie se retourne, sonde l'esprit de l'adolescent. La rassurer... Il veut la rassurer. Presque comme s'il la prenait en pitié parce qu'il ne la comprennait pas de lui avoir fait tant de tord. Sophie esquissa un léger sourire, ses traits se relaxant peu à peu. Un bon type, ce Éric. Un bon type, un peu naïf. Sophie se sentait bien en fait. Seulement à cette seconde elle s'en rendit compte. Pourquoi en vouloir à Éric ? Il ne lui avait rien fait au fond... Il n'était pas méchant, et même que lui n'avait pas semblé en colère après l'événement survenu à l'hôtel. Oui, oui... Rien à craindre de lui.

La petite Tremblay devint soudain radieuse de bonheur, arborant un sourire immense et suspect. Son regard aussi, semblait plein d'une malice que l'on ne pourrait jamais attendre d'un enfant de cet âge. Envoyant un regard signifiant "J'ai compris je me charge de tout" au jeune homme, regard plein d'un trop plein d'intelligence... Terrifiant d'intelligence. Une gamine qui avait saisit le plan avec une précision soudaine et certaine, et qui maintenant prenait doucement la main d'Éric et tirait gentiment dessus pour l'amener avec elle vers l'un des policiers...

- Heyyyyyyyyyyy... lui lança sans hésiter la petite, dans un crescendo visant à attirer l'attention du constable. Celui-ci se retourne, près à gentiment répondre aux gens et éventuellement leur demander de partir, lorsque soudain le regard hypnotisant de Sophie se fond dans celui de l'officier des forces de l'ordre, regard prédateur d'une fillette dans celui d'un homme costaud dans la mi-trentaine. Audacieuse, la jeune demoiselle se lance alors, sans le moindre scrupule ;
- Monsieuuur... mon frèrot m'a dit de vous dire que... vous devez laisser passer le monsieur là-bas.
Sophie désigne alors doucement Jeremy, avant de poursuivre devant l'homme zombifié ;
- Sachez qu'il est un membre des forces d'intervention spéciale... Allez le rassurer, dites-lui que vous n'allez pas vous mêler de ses affaires... Il vous en sera très.. reconnaissant.

Immense fierté dans le regard violacé de Sophie. Ces même yeux qui toisent maintenant Jeremy avec une fine touche d'arrogance. N'est-ce pas elle qui a tout fait ? La magie et l'orgueil lui montent à la tête. Ça chatouille trop, même, ça pique. Ça pique, mais ce n'est pas désagréable au fond. L'officier de police semble maintenant porter en haute estime le Jeremy Coudel qu'il a devant ses yeux. Sophie trépigne devant ce spectacle de marionnettes. Va t-il lui refiler son flingue, tant qu'à y être. Sophie ricane comme nulle enfant ne devrait le faire de voir autrui être manipulé, puis tourne vivement son regard vers Éric, souriante et mignonne à croquer. La voie est libre pour Coudel, alors...
- Éric ! Allons manger une glace ! lance toute heureuse la petite fille. Non, pas de magie là dedans. Pas nécessaire. Qui peut résister à ce visage angélique à l'iris virant au pourpre, de toute manière ?..

12h 30.

Il se passait quelque chose dehors. Quelque choses qui allait changer le cours des évènements... Peut-être.

José en était persuadé.

Aussi loin qu'il pouvait voir, hors du magasin, certains policiers semblaient soudains nerveux. Pas qu'ils ne l'étaient pas avant. Oh non. Se trouver en face d'apprentis magiciens à cela de terrifiant que vous ne savez jamais ce qui peux vous arriver.

Mais un nouvel élèment semblait apparaitre, et José et ses amis n'en menaient tellement plus large.

En fait, plus le temps s'écoulait, et plus la tension des enfants augmentait. Et ils avaient faim. Depuis hier, ils n'avaient pas mangés. Cela n'aidait pas à la concentration ni au maintient du calme.

Mais bien que leur ventre soit tiraillé, et que la fatigue soit présente, José leur avait bien fait comprendre qu'il ne fallait rien voler au sein du magasin. Ce n'était pas le but de leur évasion.

C'est ce semblant d'autorité que tous regardaient. Chacun des élèves qui s'étaient battu pour survivre espèrait que José trouverait une solution, que tous pourraient s'enfuir, manger, vivre loin de tous ces adultes qui ne pensaient qu'à eux et à leur petit confort personnel.

Mais là, là situation leur échappait de plus en plus des mains. Car d'autres pions, imprévus dans cette partie d'échec, semblaient apparaitrent.



Dehors, Arthur Depause venait d'avoir une subite impression.

Une jeune fille était venu lui parler. Accompagné d'un adolescent, elle lui affirmait que son frère et elle était accompagné d'un homme des forces spéciales. Ou des interventions spéciales, il n'avait pas bien compris.

Il fallait pas non plus s'occuper de lui. Alors là, Arthur était amplement d'accord. Mais ce ne serait peut-être pas du goût de ses chefs.

Il les laissa passer. Certains de ses collègues tournèrent bièvement le regard vers eux, puis ne s'en soucièrent plus.

Cependant, leur supèrieur ne semblait pas être du même avis... Il s'approchait vers eux à grand pas.

Eric Aria était toujours aussi impressionner du pouvoir que la petite fille exerçait sur les autres. A son age elle le maîtrisait presque parfaitement.

- Éric ! Allons manger une glace !

La personne concernée sursauta. Il ne s'attendait pas du tout à cela, heureusement pour lui l'enfant n'avait pas utilisé son pouvoir, sinon il se serait trouvé dans un pétrin bien étrange...

" Euh... Sophie, ce serait avec joie... Moi aussi je meure de faim et de soif et une glace est une excellente idée, malheureusement, là vois-tu, nous sommes en pleines campagnes, il n'y a pas de marchand dans les environs... et puis... Je suis sur que ce grognon de Jeremy a encore besoin de nous... "

Il fit un clin d'œil à la petite fille, tous les artifices étaient bons pour la convaincre, même si en vrai il était certain que Jeremy n'était pas grognon et n'allait pas non plus les forcer à le suivre.

" Après tout, c'est un adulte, il ne réussirait pas à ce débrouiller tout seul.. Je suis pas loin d'en devenir un aussi, mais pour le moment je suis encore en état de te comprendre."

Jeremy vit le policier s'ecarter. Il comença à s'avancer quand il entendit eric et sophie discuter de glace. Il se retourna.

"Vous savez que dans ce supermarché, il y a des glaces , Venez, on va en acheter quelques unes."

Il fit un grand sourire et leur fit un signe de la main les encourageant à venir.
Mais Jeremy n'etait pas aveugle, il remarqua un gros homme barbu se rapprocher d'eux à grand pas.

Jeremy se retourna vers Sophie.

"A toi de jouer Sophie. Tu as qu'a lui proposer de venir manger une glace avec nous. Il pourra toujours nous servir d'otage si besoin il y a, sinon ca lui fera un petit moment de detente."

Il rigola pendant que cet homme s'approchait.

"Allez les amis ! En piste !!!"

Quoi ? Encore devoir utiliser la magie ? Ha bon, d'accord, si c'est comme ça... Mais pourtant, Sophie est mal à l'aise. Elle ne veut pas parler à ce gros barbu qu'elle ne connait pas. Ce n'est pas drôle. Elle ne le connait pas, et elle n'a pas envie. Sophie tiraille sur le chandail à Éric, lui chuchotte d'un air gêné ;
- buuu... j'ai pas envie de parler à ce gros monsieur...
Puis Sophie se tait et bougonne...

- Vous n'êtes pas autorisés à vous approcher de cet établissement, dit alors de sa voix grave l'officier de police à l'adresse de Jeremy, aîné du trio, je suis désolé, mais vous allez devoir vous écarter et nous laisser travailler si vous le permettez.
Sophie aimerait répliquer, mais... elle craint sa propre voix, si fine et fluette face à celle, lourde et pesante, de l'adulte d'âge mûr qu'elle a devant elle.
- Mais... je veux rentrer, murmure t-elle presque.
L'officier lève un sourcil incrédule et observe la fillette, interloqué.
- Je suis désolé petite, mais il faudra attendre, gromelle t-il, avant de poursuivre. Monsieur, je vous demanderais de bien vouloir quitter les lieux maintenant...

Sophie baisse les yeux. Elle aimerais bien lui dire d'aller se faire voir, mais la colère l'aveugle et elle préfère ne pas se compromettre. Il y a trop de gens et elle n'aime pas crier en public. Trop timide. Trop orgueilleuse pour utiliser son intellect pour pratiquer un plan de rechange.
Amène-nous à l'intérieur, amène-nous à l'intérieur, amène-nous à l'intérieur...
Non, rien ne sort.

Sophie pleure, sans un son.
Elle est habituée à ce qu'on lui obéisse, mais personne ne peut lire ses pensées pour savoir ce qu'elle veut... La gamine se sent faible et honteuse.

Et le policier qui semble tellement agacé par son comportement de... jeune fille de 8 ans... Court échange avec Jeremy... puis..
- Bon, ça suffit. Vous me faites perdre mon temps et ma patience. Quittez les lieux, ou bien vous et vot' gamine allez vous retrovuer en taule vite fait. grogne cette fois l'autre.
Sophie grimace et marmonne.
Pris de curiosité, l'homme jouflu réplique ;
- Hein quoi ?
- Tu peux crever..



Malaise. Les yeux de l'homme s'écarquillent. Un de ses hommes s'approche.
- Ça va chef ?
L'homme met sa main sur la poitrine, le visage secoué par une intense surprise, ainsi qu'un macabre questionnement. Il s'écroule. Les autres policiers s'approchent, une ambulance est appelée. Sophie fixe le policier. Ses joues couvertes de larmes sont relevées et font d'adorables faussettes. Mais son sourire d'ange n'est que contraste avec le regard satisfait et sadique qu'elle jette alors sur le pauvre homme, qui se demande malgré lui où va sa vie en ce moment.

La voie est libre.....

[Désolé du délai ^_^" J'espère que la réponse convient, je suis prêt à me relancer dans le roleplay actif. Yayayyy !]

Le visage d'Eric devint froid. Ce qui venait de ce passer devant lui venait de le bluffer. Il retourna lentement son visage vers la petite fille. Les yeux ténèbres du garçon étaient grand ouvert. Il ne savait pas comment réagir. Devait il prendre parti pour l’homme ou pour la petite fille. Pour la petite fille sans aucun doute, mais pourtant celle-ci venait de condamné à mort un homme… Le monde était bien plus cruel qu’il ne le pensait. Il posa sa main sur une épaule de la petite fille. Que faire, courir ou partir chercher la fameuse glace tant désirée ? Courir pour rentré dans le centre semblait une meilleur idée, seulement il ne voulait pas prendre le risque de finir comme le garde. Il posa son regard sur Jeremy, c’était lui qui était responsable de cet évènement. Et pourtant il ne pouvait lui en vouloir, tout ceci était la faute à la société.

" Sophie… Je… Que dirais-tu de prendre ta glace après qu’on soit rentré dans le bâtiment ? Je sais que tu as soifs et moi aussi, seulement, je pense qu’il voudrait mieux partir le plus vite possible… Je crois que si nous restons ici nous aurons des problèmes… En échange, si nous rentrons immédiatement dans le bâtiment je t’offrirait autant de glace que tu en désirs… "

Cette fois si son visage se retourna vers Jeremy et il lui demanda doucement :

" On y va ? "

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excusez moi pour la taille ridicule de ce post, mais je n’ai pas grand chose d’autre à dire…

HRP: Dsl, du temps de reponse, j'avais des choses asez importantes à faire avant ^^"


Jeremy vit l' homme tomber devant ses yeux et pu constater comme son pouvoir était enorme et tres dangereux aux mains de cet enfant. Mais encore pourrait ils l'eduquer, il vaux peut etre mieux faire que ce soit elle et on un serial killer qui dispose de ce don si brutal.

Jeremy toussota

"Hum, hum. Et si on y allait ?"

Il prit un air heureux, en abusant un peu, mettant la main sur ta tête, ne sachant pas quoi dire.
Jeremy se dirigea vers la porte du supermarché en evitant l'agitation du à l'ambulance qui venait d'arriver et aux gardes attroupés à côté de la victime de Sophie. Il repit un air un peu sérieux et se retourna vers la troupe qui etait rester en arriere.

"Vous decidez de camper ?"

Il souria, evita un garde qui passa en courant prés de lui.

"Alors ?"

Sophie resta figée un moment. Nul besoin d'en rajouter, elle avait gagnée, elle était heureuse et visiblement, Éric semblait motivé à lui acheter une glace dès que cette histoire serait terminée. Hourraaaa !!! pensa la petite, continuant de narguer le corps convulsée de l'officier de police. Elle voulait le regarder plus longtemps, sentir cette impression de puissance plus longtemps...

La voix de Jeremy s'éleva. Qu'est-ce que ça voulait dire, camper ?.. Sophie ignora un instant le commentaire, juste assez longtemps pour appercevoir ce qu'elle voulait...

L'officier ouvrit les yeux. Il n'était pas mort. Pas mort, mais certe pas fort. Des gouttes de sueur ruisselaient tout le long de son front plissé par la peur, ses pupilles minuscules appercevaient les affres de la mort, et ce sans comprendre le moindrement d'où venait la crise. Et il la vu... Ses grand yeux teintés de pourpre et de jaune, teintés de magie obscure et terrifiante, s'enfonçant avec sadisme dans les siens telles des dagues sans pitié... L'officier trembla de stupeur, aucun mot ne pouvait sortir de sa gorge brûlante, et ses poumons menaçaient d'éclater. Dans sa civière, l'homme disparu à l'intérieur de l'ambulance et... plus rien.

Sophie, toute souriante, les sourcils froncés et les yeux énormes, se retourna vers Jeremy et Éric et comprit sans mal ce qu'on attendait d'elle. C'est ainsi que la jeune fille trottina doucement vers les deux individu, sans se soucier le moins du monde de la cohue environnante....

Eric se dirigea comme un zombi vers la porte du supermarché, celle-ci s'ouvrit automatiquement et le garçon disparus dans les méandres du magasin. Il ne savait pas trop ce qu'il faisait, il cherchait des glaces pour Sophie, alors qu'ils devaient profités de la diversion pour entrer dans le centre ou était "enfermé" les magiciens. Etait-ce la peur de la petite fille qui le faisait agir de la sorte? possible...
Eric se retrouva dans le bâtiment. A première vue il semblait presque désert. Eric avait une mauvaise impression. Il s’approcha des caisses, elles étaient vides.

* Que s’est-il passé ici… Tant pis, je vais chercher les glace et ensuite je quitta sans payer ou alors si, je laisse de l’argent sur un comptoir, je verrais bien… *

Plus Eric avançait des les rayons, plus il se sentait épier. Il entendait comme des chuchotements. Tant pis, il n’avait pas le temps de s’en occuper, ce qui contait, c’était les glaces. Le garçon arriva au rayon surgelé et repéra les armoires qui contenaient les glaces. Eric posa sa main sur une première armoire et l’ouvrit. Il en extirpa une première boite. Mais, ne connaissant pas les goûts culinaires de la petite fille, il jugea bon de prendre une autre boite. Eric repéra une autre armoire contenant des glaces à l’eau. Il posa sa main dessus et tira, mais la porte résista. Il arrivait toujours que le personnel des magasins oublie de faire quelque chose, et pour une fois ça tombait sur lui, ils n’avaient pas ouvert l’armoire givrante, celle dont IL avait besoin. Eric regarda à droite et à gauche, personne pour le moment. Il posa sa main sur la porte en métal et un sourire apparu sur ses lèvres lorsqu’il entama cette petite litanie :

" Gonzamalar… confrazima, gonzamalar confrasima… "

La surface de l’armoire sembla devenir liquide et se déforma. Une ouverture assez grande pour laisser sortir une boite des fameuses glaces. Le garçon plongea sa main dans le froid et extirpa tant bien que mal la boite en carton. Il aurait pus aussi bien faire fondre la serrure, mais sur le moment l’idée ne lui était pas venue à l’esprit, et ces temps si, il avait vraiment envies de faire comprendre à gens « normaux » qu’ils existaient, eux, les magiciens.
Eric se retourna, fier de lui et se retrouva encerclé par des enfants. Des enfants qu’il ne connaissait pas. Tous habillés d’un uniforme dont la couleur bordeaux faisait contraste avec la pâleur des rayons du magasin. Eric fit tomber les glaces sur le sol, tous les enfants avaient dut le voir utiliser son Don. Mais, eux, qui étaient-ils ? Etait-ce les fameux échappés du centre ?

" Euh… Bonjour les enfants… "

12h 45.

"Bonjour Monsieur..."

Personne n'avait parlé. Personne n'avait ouvert la bouche. La vingtaine d'enfants qui entourait José n'avait pas l'intention de bouger.

Pour quoi faire? Ils encerclaient déjà l'intru. L'inconscient qui voulait des glaces à un moment pareil.

C'était un adulte. D'ordinaire, les adultes étaient les ennemis de ces apprentits magiciens. Mais lui, il avait quelque chose. Quelque chose de différent qui empéchait les jeunes de s'en prendre à lui.

Jusque là, ils n'avaient jamais vu quelqu'un d'aussi agé faire usage de pareil dons. C'est ce qui les poussait à la prudence.

Ne pas le laisser partir. Il était tout seul. Il ne pouvait rien faire. Pas contre eux.

"Comment êtes vous entré, Monsieur?"



Dehors, les policiers n'en menaient pas large.

Leur patron semblait avoir eu un souci de santé aussi soudain qu'inattendu...

Chacun murmurait. Si les magiciens du centre recevaient de l'aide exterieur, c'était foutu...

"Qu'est-ce qu'on fait?..."

"... magiciens eux aussi? "

"...semblerais..."

Le patron n'en menait pas large. Si les problèmes de coeur se liaient à ses soucis de poids, il allait y passer.

Il n'était pas loin de la retraite. Il n'allait pas tout gacher ainsi...

"On s'en va. Remballez tous. On pli bagage. Ces gens prennent le relais."

Ce n'était peut-être pas vrai, mais il n'était pas assez payé à son goût pour risquer sa vie et celle de ses hommes...

Les flics remballaient le matos. Jugeant sans doute les evenements derniers trop dangereux et ireel pour qu'ils puissent être d'une quelquonque utilité. Bah, que de questions. Pour quoi s'en preocuper. Le principal etait que maintenant ils avaient le champ libre.
Sophie etait toujours prés de lui mais Eric etait parti chercher des glaces pour elle. Une maniere comme une autre de rentrer en contact avec les enfants.
Mais maintenant qu'il y pensait, ça faisait un moment qu'il etait partit.
Jeremy se tourna vers Sophie.

"Allons voir ce qu'il fait. Apres tout tu veux bien tes glaces."

Il fit un grand sourire. Il lui tendit la main. Viens avec moi. Il marmonna quelques paroles de pouvoirs, il pouvait se le permettre maintenant qu'ils etaient seuls.

"Ryi mi quywues n'ipwejotti. Ry'yp cuydmois f'eos n'ipvuysi iv ni qsuvihi"

Un etrange pouvoir l'envahit. Une sorte de bouclier d'air se mit à tourner autour de lui, invisible mais Sophie, si elle lui tenant la main devait le sentir. Ce pouvoir ne la repoussait pas, mais au contraire cherchait à l'inclure à sa protection. Il n'attendait qu'un conscentiment mental de la part de cette personne. Ce pouvoir resterait actif tant qu'elle lui tiendrait la main. Mais a savoir jusqu'ou pourrait aller ce pouvoir, nul ne pouvait le savoir, pas même Jeremy.
Après, tout depndait d'elle. Mais quoi qu'elle decide, il poursuivrait son chemin vers le magasin, enivré par l'aflux de pouvoir et cette sensibilité d'invincibilité.

Sophie haussa les épaules. Le gros monsieur allait sûrement s'en tirer. Et puis ça commençait à l'ennuyer tout ça. Une glace ? Rho baaah... Pourquoi pas. C'était un peu étrange en cet endroit dans ces circonstances, trouvait-elle, mais au fond, c'était bien elle qui décidait non ? Sophie accepta la main tendue de Jeremy. Il était grognon parfois, mais en tout cas pour l'instant, elle se sentait en sécurité en sa compagnie. La petite main de la fillette vint rejoindre celle de l'adulte, et tranquillement ils entrèrent dans le supermarché. Aussitôt, Sophie tourna la tête dans tous les sens. C'était différent de ce à quoi elle était habitué. Et puis tellement de choses ici lui donnaient faim. Non... lui donnaient envie de sucre ! Non...... Faim. Faim et sucre. Faim et sucre et belles choses. Qui se mangent. Sophie esquissa un sourire, les yeux brillants. Pas besoin de s'en faire, elle sentait qu'on la laisserait bientôt piger à qui mieux mieux dans ces petits trésors gustatifs.

La glace ! Maintenant qu'elle était devant tant de choix, elle préférerait décidément quelques friandises. Sophie tira un peu sur le vêtement de Jeremy et lui indiqua des paquets de bonbons du doigt, lumineuse de bonheur et d'espoir. Quand soudain, à une quinzaine de mètres plus loin, Sophie apperçu des gens. Trop jeune pour être capable de déterminer leur âge (elle avait même du mal à estimer si Eric était un adulte ou pas, et s'il existait une différence d'années entre Jeremy et lui), Sophie ne put qu'hypothèser sur ce sujet. Ils n'avaient pas l'air aussi vieux que Jeremy... ce n'était pas des adultes, pensa-t-elle. Elle leur jeta un regard rond, attendant que quelqu'un agisse.... et qu'elle ai enfin ses friandises.

Ha tient ! C'est pas Eric là, au milieu de ces jeunes ?...

Si, ça ne pouvait être que les fameux magiciens échappés du centre. Mais comment allait t’il leur dire qu’il voulait les aider ? Après tout, ils devraient comprendre… Eric Aria commença lentement à s’approcher des enfants, les mains devant lui, légèrement orientés vers le sol.

" Je suis venu pour vous les enfants… Je suis avec un ami, nous sommes venus pour vous aidez, on veut vous apprendre à utiliser vos dons. Moi-même, vous pouvez le voir, je possède un don et je pense qu’avec mon ami on pourrait vous aider en vous emmenant loin de ce…centre. "

La voix d’Eric Aria était tremblotante, il ne savait pas comment s’y prendre, il ne s’était jamais trouvé dans ce genre de situation. Heureusement d’un coup d’œil il aperçus, un peu plus loin, Jeremy et Sophie qui se dirigeait vers lui. Aussi il prévint immédiatement les enfants :

" Voilà Sophie et Jeremy, se sont tous deux, comme nous, des magiciens, ils vont aussi vous aider, enfin surtout Jeremy, Sophie vous rejoindra, elle a crut en notre message, notre désirs d’aidez tous les magiciens… "

12h 50.

José commençait à comprendre. Le jeune homme et ses amis n'étaient pas des gens contre qui ils allaient se battre. Du moins, pas pour le moment.

Il fit un pas en avant, pour que l'intru comprenne qui lui parlait.

"Nous avons besoins de vous pour sortir. C'est pour cela que nous ne vous ferons rien."

Il regarda ses amis, puis dirigea ses pensées vers eux. La vingtaine de compagnons qui l'entourait reçu le message. Ils laisserait, pour le moment, la vie sauve à ces trois intrus.

"Nous ne sommes pas tous là. Les autres sont dans les entrepôts du magasin."

C'était toujours au jeune homme qu'il s'adressait. Mais José était persuadé que celui-ci n'avait pas comprit que seul lui entendait ses paroles.

"Nous ne connaissont toujours pas votre nom monsieur. Le mien est José."

Nous arrivames devant un attroupement d'enfants se situant pres d'Eric.

Ils se rapprocherent plus. Ils ne parlaient pas, cela paraissait etrange. Eric avait l'air perturbé .

"Nous ne venons pas pour vous faire du mal. Je me nomme Jeremy, voici Sophie à côté de moiet devant vous il y a Eric. Nous voulons vous apprendre à maitriser votre don. Rien de plus. Et bien sur, cela vous permettra de sortir d'ici et d'exercer votre don comme bon il vous plaira à l'abri et en totale liberté dans notre Lieu de residence, à Eric et à moi, qui es d'ailleurs en cours de rénovation."

Jeremy se tut, laissant un grand blanc dans la salle.

"Alors ... Qu'en pensez vous ? Voulez vous notre aide ? En sachant que vous n'êtes obliger en rien et pouvez à tout moment partir. Je vous laisse decider."

Jeremy se tourna vers Sophie.

"Tu voulais pas une glace toi ?"

Il prit le paquet qu'avez Eric dans la main et lui tendit.

"Prends ce que tu veux Sophie."

Content, il s'assit sur une chaise qui trainait comme par hasard dans le coin et attendit une reaction.

L'homme qui s'appelait Jérémy passa parmi eux. Grand et blond, il attira leur regard.

Il voulait récupérer le paquet que tenait le jeune homme.

José le laissa faire, puis se retourna vers lui.

D'ailleurs, tout le monde finit par le regarder. Les jeunes avaient envie de partir, c'est sûr, et son monologue en disait long sur l'avenir qu'il leur faisait miroiter.

Malgré tout, ils gardaient la tête froide. José était le chef ici, c'est lui qui parlerait.

Il ne chercha pas à se démarquer des autres. S'excluant de la mémoire d'Eric, il dirigea simplement ses pensées vers le jeune adulte qui venait de s'assoir.

"C'est vous le chef?"

Une pensée vient dans sa tête lui demandant si il etait le chef. Il ne savait pas si il devait repondre dans ta tête ou à haute voix. Alors il testa dans sa tête.

"On peut dire ça comme ça. Disons qu'on es associé mais que j'ai plus une grande gueule que lui."

Il fit un grand sourire trognon et timide.

"Mais entendez vous mes pensées ?"

Il attendit un court instant, esperant peut être une réponse avant d'essayer de lui parler de haute voix.

12h 55.

Le grand Blond ne semblait pas vouloir répondre. Pourtant, ces apprentis magiciens étaient persuadés que José lui avait dit quelque chose.

Ce dernier savait que le jeune qui avaient volé les glaces n'avait pas l'air de savoir où ils allaient.

... Et plus les secondes s'écoulaient, plus José pensait que Jérémy se moquait d'eux... Pourquoi donc sourire?

Mentalement, José voulait être près à agir. Il ne changea pas son attitude. Pourtant, son attention se concentra... sur ses amis.

Sans une quelquonque reponse des jeunes, il soupira et repeté ses dires , cette fois çi à haute voix.

"On peut dire ça comme ça. Disons qu'on es associé mais que j'ai plus une grande gueule que lui."

Il prit son air serieux sans pour autant effrayer les gosses.

"Je m'occupe de toutes les formalités et mon ami ici present me donne les moyens de les realiser. C est tout aussi simple. Après libre à vous de savoir quel destin vous voulaient. Je ne force la main à personne."

A ces mots il commenca à faire demi-tour, près à partir. Il ne les regarda pas, mais etait près a s'arreter à la moindre interpellation. Pour faire plus classe, il mit les mains dans ses poches.