Nom et Prénom: Camille Labarrière
Sexe : Masculin ^^
Nationalité : Française
Langue(s) Parlée(s) : Seulement le français pour le moment. Il n'a guère eu le temps d'apprendre d'autre langue.
Statut : Magicien bientôt en fuite ^^
Age : 16 Ans
Type de Magicien : C'est un réciteur
Pouvoir Dominant : Les illusions. Tout n'est qu'illusions chez ce garçon... Des illusions qui ont pourtant un effet sur le tangible...
Conditions & Utilisations : Les illusions ont une portée de 10 mètres autour du magicien. Pour la tangibilité et la perennité, elle seront d'autant plus tangibles et existantes longuement que la préparation et la formulation de la magie sera complexe.Histoire : Nous étions le 24 Avril 2019 lorsque Michèle et Bernard Labarrière apprirent que c'était un garçon. Leur premier enfant était un garçon! Des larmes roulèrent sur les joues des parents heureux. La mère tenait son fils, le père était à ses côtés et la tenait dans ses bras. C'est dans un gloussement que Camille salua sa famille.
-Arheu, hiHI!Le 24 Avril 2025, Camille Labarrière fêtait ses 6 ans. Nous étions alors un Samedi, et ses camarades de l'école avait répondu positivement à son invitation.
Louis Pergaud. La petite école maternelle de Coulouniex Chamiers, commune voisine de Périgueux. Ah... Le Périgord... Capitale du foie gras. La Dordogne, tout le monde en avait entendu parler. Et ce jour là, chacun dans l'Aquitaine en eu des nouvelles aux informations régionales.
***
-Maman! C'est quand qu'ils arrivent mes amis?La sucette de Camille se cognait contre ses dents. Ça le faisait sourire. Il aimait toujours parler avec une sucette dans la bouche. Il regardait de ses grand yeux candides sa mère préparant un gâteau... Un de ces gâteau dont elle les faisait mieux que personne. Ses gâteaux aux chocolats (parce-qu'il y avait plusieurs sorte de chocolat!) étaient toujours d'une délicieuse rareté. Évidemment, Michèle était pâtissière...
Les yeux bleus-gris de Camille se tournèrent vers l'horloge de la cuisine lorsque celle-ci annonça joyeusement qu'il était 9h30. Sa mère lui sourit, puis défit ses gants de cuisine pour se rapprocher de son fils.
-Patiente Camille. J'ai dit à tes camarades qu'ils pourraient venir dés 11H. Comme ça, vous pourrez jouer avant de passer à table.Elle lui prit les joues dans les mains, puis frotta son nez contre celui de Camille. Celui-ci parti d'un grand éclat de rire. Il adorait ce petit jeu qui s'appelait "frotte-frotte-nez" avec sa mère. elle l'embrasse et retourna à sa cuisine, soudain préoccupée de réussir ce magnifique gâteau d'anniversaire...
-Allez. Va me chercher papa. Si il reste plus longtemps dans la salle de bain, je crois qu'il va finir par rester coincé dans le trou du lavabo...Camille pouffa, puis parti voir son père, toquant à la salle de bain.
-Entres. lui répondit celui-ci.
Une serviette autour de la taille, le rasoir dans sa main droite, il regardait son fils ouvrir la porte au travers de la glace. Il posa son "outil dangereux que seul les grandes personnes peuvent utiliser" sur le bord du lavabo, hélas accessible à Camille. Il plongea ses mains sous l'eau, puis les ramena à son visage pour se défaire de son reste de mousse à raser...
-Tu veux regarder comment je finit ma toilette?Pensif, les yeux posés sur le rasoir, Camille s'en approcha et s'assit sur le bidet.
-Maman elle dit que tu vas rester coincé.La sucette de Camille tomba par terre. Il n'y pensa pas, les yeux toujours rivés sur ce petit bout de lame dangereux. Le père n'y prêta pas attention. Il prit sa brosse à dent.
-Ah bon? Quelle drôle d'idée. Et où ça?Il quitta la face du miroir pour regarder son fils les yeux songeurs.
-Dans le lavabo.Bernard posa sa brosse à dent, puis souleva un sourcil.
-Dans le...? Il étouffa un rire, puis reprit sa toilette, sous les yeux indifférents de son fils blondinet qui ne pensait déjà plus à sa sucette qui roulait lentement sous le bidet, sur le carrelage mouillé de la salle de bains...
***
C'est à 11Heures que les camardes de Camille commencèrent à arriver. Le père était partit, et Michèle accueillait les autres parents avec un sourire magnifique. Elle était heureuse. Ils se mirent à discuter autour d'une table prenant un café et des biscuit qu'elle même avait préparé le matin, après le magnifique gâteau d'anniversaire de son fils....
Tout cela n'empéchat certes pas que les enfants commencent un jeu stupide et dangereux, comme tous les gamins de leur age...
Les mères étaient partit, et la mère Michèle s'occupait dans la cuisine de mettre des pizzas au four, seul moyen de contenter aussi facilement de nombreux enfants... Elle alluma la radio. A cette heure-ci sur France-Inter, son émission préférée devait déjà avoir commencé.
Camille rigolait avec ses amis. Il était attaché sur son lit, tandis que ses amis lui faisait des chatouilles. Il riait à en perdre haleine. Mais il était tellement content...
Sa mère, bien que la cuisine soit à coté de sa chambre, ne l'entendait pas. Elle venait, soucieuse, de monter le son de la radio.
"...sieurs, nous interrompons notre programme habituel pour un flash spécial. Si vous allumez la télé, vous aurez les images. Tout le monde en parle aujourd'hui. Il y a moins d'une heure, ont commencé à se manifester d'étranges phénomènes dans toutes la France. En plein coeur de Paris, par exem..."Quelque part dans un quartier voisin, une fillette hurla. Un cri strident qui remplit toutes les maisons. Les vitres se brisèrent, l'électricité se coupa et les appareil électro-ménagés en route se déréglèrent... Le cri était si perçant que la mère, et les enfants en tombère à genoux, les mains serrées contre leurs oreilles.
La radio crépitait. Seul Camille, attaché, ne put se protéger les oreilles. Son front se mit à perler. Les enfant ne tenait pas. Ils s'agitaient comme ils le pouvaient, surpris par ce soudain son. Les amis de Camille se mirent à geindre, la mère soufflait comme un buffle, Camille pleurait. Il n'en pouvait plus. Il n'arrivait pas à se couper du son. Il supplia. Supplia fort que son supplice s'arrête, que deux mains réconfortantes se mettent sur ses oreilles et soient impénétrable au son. Il aurait tant aimé pouvoir se les boucher.
La mère était affalée. Les yeux fermés, elle serrait la mâchoire, essayant de comprendre. Les enfants pleuraient. Camille les yeux hagards, continuait ses lamentations. Il continuait comme il pouvait sa litanie momordique. Seul elle lui permettait de ne pas devenir fou. Un mal de crâne commençait à emplir son cerveau, sa tête le faisait horriblement souffrir. Ah! Ce cri!
Il ne s'en rendit pas compte, mais le brouillard qui semblait voiler ses yeux parut se mouvoir. Des volutes de fumées vertes-argentées se mirent à danser avec grâce devant son regard. L'illusion, car cela ne pouvait être autre chose, prit la forme de deux belles mains. Deux belles mains sans bras accueillantes qui, en se posant sur ses oreilles pourrait empêcher le cri de le faire souffrir plus longtemps.
Il pleurait encore, mais n'entendait plus rien. Il ne comprenais pas, mais était soulagé. Il avait mal à la tête, mais cela lui importait peu maintenant. Ses camarades, toujours à terre, souffrant, clignant des yeux, virent l'illusion envelopper les oreilles de Camille. Ils gémirent d'autant plus qu'ils avaient maintenant peur...
Camille était soulagé du son. Sa mère n'en pouvait plus. Elle avait réussit péniblement à franchir le mince espace qui séparait la cuisine de la chambre de son fils. L'amour qu'elle éprouvait pour lui était tel qu'elle acceptait de souffrir pour se lever, pour se diriger avec force et le protéger, malgré les nuances sans cesse déchirantes du cri que poussait cette voix encore inconnue.
Cependant la stupeur se lut sur ces yeux. elle venait de recevoir le coup de grâce qui lui fit fléchir les genoux pour retomber à terre, effondrée. Elle venait d'apercevoir son fils. Encore sanglotant, mais protégé du son par deux sortes de... C'était indéfinissable. Michèle ne trouvait pas les mots. Elle n'arrivait à aligner clairement ses idées.
L'alarme incendie se mit à jouer de sa triste mélodie. Le four s'était déréglé, et les pizza, surchauffées, avait finit par mettre le feu. Les chiffons alentours s'effondrèrent. Le bois de la commode s'embrasa. Le métal de l'évier devint brûlant. Le mur mitoyen à la chambre se noirci.
Les visages des enfants et de la mère, déjà déchirés par la douleur, se métamorphosèrent silencieusement en un cris de désespoir. Un peur immense envahie la pièce comme la fumée s'imprégnait dans toute la maison.
Les appels d'air ne faisait qu'attiser le feu. La mère, dans un élan de survie se redressa. Plutôt souffrir que mourir! Elle fit sortir les enfant à terre, les soulevant par les bras, les dirigeant un à un vers la sortie. L'un d'eux trébucha. elle le rattrapa, toussant, les oreilles agressées.
Plus d'odorat... Plus d'ouïe... Plus de gorge. Plus de vue! Ne restait que le toucher aux habitant de la maison. Finalement les invités se retrouvèrent dehors, à l'air libre, recouvrant peu a peu la vue et l'odorat. Les voisins étaient sortis, dans la rue et se bouchaient eux aussi les oreilles. Ils étaient effarés.
Des pompiers arrivèrent demandant qui était était dans la maison. Personne n'entendait, et personne ne répondit. Distribuant autant de casque que possible aux habitants du quartier, il réussirent à amoindrirent leur douleur.
Soudain, le cri se tut. On appris plus tard qu'on avait retrouvé une petite fille sur le bord de la route. Du sang s'échappait de ses oreilles, de son nez. Elle avait les yeux injectés de ce liquide carmin. A ses cotés, un homme tenait une tube métallique, taché de sang... Il pleurait.
Tandis que les secours s'organisaient, la mère de Camille était restait à l'intérieur. Elle déliait les entraves de son fils. Finalement, quand elle le poussa devant lui, une poutre s'écroula.
-Vite! Vite, sors de la maison. J'arrive.La poutre était trop lourde. Michèle était coincée. Camille vit les lèvres de sa mère bouger, mais il n'entendait rien. Il compris cependant qu'il fallait qu'il sorte, sa mère lâchant quelques larmes.
Il sortit, priant pour que sa mère s'en sorte. Les voisins et les pompiers eurent un mouvement de recul en le voyant sortir seul. Il restait la mère à secourir donc... Certaines personnes parlèrent, il ne les entendit pas. Deux de ses camarades le montrèrent du doigt, lui faisant des injonctions. Il ne les entendait pas, et son regard trahissait son angoisse.
-Pourquoi vous bougez vos lèvres sans parler? Pourquoi je vous entend pas?Les gens s'arrêtèrent de parler. Ils pensait que Camille se moquait d'eux. Ils se mirent à lui parler, tous ensemble. Ce qui ne fit qu'augmenter son angoisse. Il était effaré, prêt à gémir, ses yeux dévoilant sa peur. La peur de ne plus entendre. Plus jamais. Plus comme avant.
Il agita ses mains sur ses oreilles comme pour se débarrasser d'un insecte. Cela ne fit aucun effet. Il ne sentait pas son illusion. Il ne la voyait pas lorsqu'il se regardait dans une vitre encore intacte. Il s'agita fortement, se faisant mal aux oreilles. Il se mit à saigner. Un pompier, voyant le danger, le retint fermement, devant la mine horrifiée des amis de Camille. C'est ce jour qu'il les perdit véritablement. Pas ses oreilles, non, celles-là, il les a toujours. Mais ses amis...
Une fois maîtrisé, Camille se mit fébrilement à supplier qu'il puisse entendre. Il priait, espérait, marmonnant une litanie que les gens essayait de comprendre. Un mal de tête lancinant li revint. Les yeux larmoyants, il finit par crier.
-Je veux entendre!Chose curieuse, il s'entendit. Il se tut. Il ne bougea plus. Son père venait de sortir en vrac d'un taxi. Lui, il n'avait rien vu. Et il ne comprenait pas que les gens puissent jaser dans son dos.
-C'est un de ses magiciens...
-C'est le fils de Bernard...
-... née dernière, je l'ai vu. Il courrait tout nu dans le jardin. Ses parents n'ont rien fait pour l'en empêcher.Camille entendait tout. Il était horrifié. Tant de haine... Tant de haine dans un si petit quartier.
Mais les gens les fuyèrent bientôt tous. Nul ne revit la mère Michèle.
Les pompiers finissait de ranger leur matériel avant de s'en aller. Bientôt, sur l'asphalte ils ne furent plus que deux. Seul les ruines encore fumantes leurs tenait compagnie. Le père sanglotait, à genoux sur la chaussée. Camille regardait autour de lui, comme un nouveau né qui était en train de découvrir le monde.
Et nous sommes dix ans plus tard...